Carnaval de Binche

Même si je n’aime pas trop raconter ma vie sur mon blog… je dois quelques explications à mes lecteurs qui voudraient suivre un peu les articles.  Après Buenos Aires, Marseille et Paris je vais continuer mes petits articles à partir de Bruxelles ! Et oui je vais rester ici au moins un an. On est d’accord, la Belgique n’est pas la destination la plus exotique et souvent j’oublie que je ne suis plus en France, mais heureusement il y a  les « nonante » et les « septante » de mes fournisseurs pour me rappeler que je suis en terre étrangère.

J’aurai peut être préféré être à Rio de Janeiro mais bon on fait avec les moyens du bord. Du coup pour Mardi Gras  je suis allée fêter le Carnaval de Binche qui a été classé en 2003 comme patrimoine mondial par l’UNESCO en tant que chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité. Les préparatifs commencent quelques semaines auparavant mais c’est le mardi gras qu’on assiste à la cérémonie la plus importante. Les Gilles (hommes et enfants déguisées avec des costumes rembourés de paille, très sexy d’ailleur 😉 ) dansent, ou plutôt piétinent, au rythme des fanfares histoire de lutter contre le froid jusqu’à ce qu’il se retrouvent tous sur la Grand Place de Binche.

D’après un Gille que nous avons croisé dans un bar, l’origine de ces personnages et des festivités remonte au XVI ème siècle lorsque Marie de Hongrie en l’honneur de son frère Charles Quint et de son fils Philippe II d’Espagne organise cet événement dans le but de  les éblouir. Il existe différentes versions sur l’origine de ce carnaval mais celle ci parait comme l’une des plus probables.

Voici une photo d’un groupe d’Arlequins qui font partis des sociétés également présentes dans le défilé. Les paniers qu’ils tiennent ont servi à garder les oranges qu’ils ont lancé l’après midi, mais que j’ai raté… Peut être que l’année prochaine je prendrais un jour de congé Carnaval pour voir l’ensemble des étapes :).

Una Quilmes por favor ?

J’avais presque oublié le nom de cette bière que j’ai bu pendant 6 mois dans sa version d’un litre à Buenos Aires… mais il a suffit de déguster quelques gorgées pour retrouver le goût de la Quilmes à Paris. Et oui on peut trouver dans le 17ème arrondissement un bar fort sympathique où l’on peut se remémorer les soirées avec le Fernet con cola et quelques empanadas… le tout sous le regard de Gardel peint avec les couleurs traditionnelles du Fileteado. Par contre n’attendez pas à entendre du tango mais plutôt un bon mélange de rock, salsa, reggae ou cumbia bref un peu de tout.

Si vous êtes en manque d’Argentine passez faire un tour du lundi au vendredi au Farolito :
62 rue Legendre
75017 Paris
Metro Rome L2
Tél: 01 47 63 30 46

Leonera de Pablo Trapero

Après avoir vécu six mois en Argentine, impossible de ne pas continuer à s’intéresser à ce pays. En général les films Latino Américain ne sont pas les vedettes dans les salles de ciné à Paris… mais en ce moment ils passent Leonera un film argentin plein d’amour. Martina Gusman intreprète le rôle de Julia Zarate, une jeune femme qui donne naissance à son fils dans une prison de Buenos Aires et fera tout pour rester avec lui.

Le réalisateur argentin Pablo Trapero nous montre le monde de ces femmes qui vivent leur maternité d’une façon assez particulière. La loi leur permettant de garder leur enfant en prison jusque l’âge de 4 ans, il se pose alors la question de savoir ce qui est le mieux pour l’enfant et pour la mère. Si vous voulez en connaitre plus sur ce réalisateur allez jeter un œil sur le blog  du Petit Hergé.

Voici la bande annonce du film, à voir absolument en V.O. pour écouter l’accent porteño !

Drôles de mecs

Depuis le plus jeune âge j’étais bercée par la télé, la radio, le cinéma, et sans m’en rendre compte j’ai un bagage assez solide en références sonores… sans doute comme vous. Vous comprendrez de quoi je parle en allant voir le spectacle « Drôles de mecs » où 5 hommes parodient des scènes d’Alerte à Malibu, Mario Bross, Charlie Chaplin entre autres… le tout en dansant le breack dance. Si vous voulez vous marrer et admirer 5 corps athlétiques pendant plus d’une heure allez-y vite !! C’est au théâtre Le Temple (vers République). Pour avoir un bref aperçu regardez cette video, mais n’en abusez pas, c’est mieux en vrai.

509-E du rap des prisons brésilien

Voici un groupe que j’ai découvert il y a 2 semaines lors de la projection des lauréats du X prix Union Latine du Festival du Documentaire de Biarritz 2008 au Centre Culturel Cervantes de Paris. « Entre a luz e a sombra » de Luciana Burlamaqui a reçu la mention spéciale du jury et le prix du public. C’est un documentaire qui décrit l’histoire de Sophia Bisilliat, elle donne des cours de théâtre comme bénévole à la prison de Carandiru (Sao Paulo). Pendant plus de 2 heures on partage la vie et la lutte de cette femme qui veut donner des opportunités aux prisonniers de s’en sortir à travers le théâtre, la musique, la peinture… On apprend à connaitre Dexter et Afro X, deux détenus qui formeront le groupe de rap 509-E en prison. D’habitude je ne suis pas fan de ce style musical mais en portugais je trouve que ça passe très bien.

Voici une de leur chanson, assez douce et rythmée, faites abstraction du clip (qui n’en ai pas vraiment un ;).

PorteñArte a de l’avenir…

Depuis presque un mois on a créé avec mes collègues de la UCA le blog PorteñArte et il commence à porter ses fruits. Nous avons de plus en plus de visites et de commentaires ce qui nous a permis de nous placer premier dans le ranking fait par notre prof à cette date. Je compte sur tous mes lecteurs pour nous aider à lancer ce blog. Je suis ouverte aux propositions de sujets qui vous intéressent…

Nuit des musées ou nuit blanche ?

Ce samedi 6 octobre, que vous soyez à Paris ou à Buenos Aires la culture est au rendez-vous.

Après l’exposition onedotzero_buenos aires samedi dernier, on se prépare pour la noche de los museos de Buenos Aires. Depuis 4 ans cette célébration a lieu dans la capitale Argentine, où les musées publics et privés ouvrent leurs portent de 19h à 2h du matin. Cette initiative s’inspire de la Jahre Lange Nacht der Museen qui se déroule une fois par an depuis 1977 à Berlin.

En plus des expositions gratuites et des visites guidées, il y aura également une grande diversité de pièces de théâtre, danse, performances, cinéma, vidéo, multimédia… et pour clôturer cette grande célébration, la gran fiesta de cierre avec divers groupes et DJ’S à Puerto Madero devant le Centre des Musées de Buenos Aires. 102 musées ouvriront leurs portes (je ne savais pas qu’il y en avait autant, et pour ceux qui ne me croient pas voici la liste). Pour vous déplacer , munissez-vous d’une carte postale distribuée par El Gobierno de la Ciudad de Buenos Aires qui vous permettra de prendre gratuitement les lignes de Colectivos 29,64 ,92 ,111 et 130.

Pour plus d’info voici le site : www.lanochedelosmuseos.com.ar

Et pour les parisiens : Nuit Blanche 2007

Julio Bocca dans « Le lac des cygnes »

Julio Bocca commence sa despedida. A bientôt 40 ans, le danseur de ballet argentin fait ses derniers spectacles à Buenos Aires, puis dans d’autres pays. Depuis dimanche dernier il présente au Luna Park « El lago de los cisnes » de Tchaïkovski avec le Ballet Estable du Théâtre Colón ainsi que son orchestre dirigée par Carlos Calleja.

Il participe donc à 4 représentations. Hier soir j’ai vu le spectacle, 25 pesos la place, la moins chère car les places allaient jusqu’à 390 pesos, voire plus sur Mercado Libre. Nous étions bien sur tout au fond perchées dans les gradins de la Platea Cabecera. J’avoue que les danseurs avaient l’air bien petits… et je savais que Julio Bocca entrait sur scène grâce aux nombreux applaudissements des spectateurs mais surtout des spectatrices. A la fin du spectacle elles ont même sorti les mouchoirs blancs pour dire adieu à leur idole.

Pour ma part, je retiens surtout les danseuses dans leur tutu blanc, ce qui a réveillé mon rêve de petite fille de devenir une danseuse étoile =). Étant donné que c’était mon premier ballet je n’ai pas de point de comparaison mais pour une première c’était assez impressionnant. J’espère seulement que la prochaine fois je pourrais le voir de plus près ou bien j’investirai dans une paire de jumelles ;).